Missions
Le Chargé de clientèle “ entreprises ” est responsable du développement des relations entre la banque qu’il représente et les entreprises (celles qui réalisent généralement un chiffre d’affaires supérieur à 1, 5 millions d’euros).Dans ce contexte, son rôle est tout particulier et varie suivant les établissements et leur capacité d’intervention (importance du réseau international, technicité sur les marchés, compétence en financements spécialisés).
Ces principales missions sont :
Posséder une excellente connaissance de ses clients
Analyser leurs besoins et guetter les opportunités
Gérer le quotidien
Proposer l’ensemble des produits et services adaptés
En termes de risques ou de rentabilité, fournir des outils de suivi fiables à la Direction générale
Coordonner les actions de chacun
Mettre le client en contact avec les départements spécialisés du siège, les succursales à l’étranger
Environnement
Le Chargé de clientèle “ entreprises ” est en relation permanente avec les directions financières des entreprises : trésorier franc, devises … et avec ses confrères banquiers dans le cadre de syndications ou de pools bancaires.En interne, il est en relation avec toutes les directions opérationnelles (international, marchés, financements spécialisés …) et également avec de nombreuses directions fonctionnelles (risques pour les dossiers de crédit, juridique pour les montages …).
Il se retrouve souvent au sein d’une direction des Entreprises, organisée en pôles d’activité économique : pétrole-chimie, BTP, agro-alimentaire, médias …) et en pôles géographiques : entreprises britanniques, allemandes, japonaises ...
Profil
On identifie deux profils de Chargés de clientèle “ entreprises ” qui correspondent chacun à un niveau d’interlocuteurs dans les directions financières :Le chargé de la relation au quotidien : c’est un jeune issu des meilleures écoles de commerce ou d’ingénieurs, il peut débuter à la direction des Entreprises avant de se diriger vers un métier de spécialiste. Il est par exemple l’interlocuteur du trésorier de l’entreprise.
Le chargé de banque d’affaires : c'est un cadre supérieur, d’environ 40 ans. Il sait coordonner efficacement les actions des spécialistes et est l’interlocuteur privilégié des directeurs financiers
opérateur de marché
Missions
Au sein de la banque d’investissement, l’opérateur de marché qu’il soit spécialisé en trading ou en vente est au cœur de millions de transactions ayant lieu quotidiennement sur les marchés financiers. Ces spécialistes de l’achat et de la vente travaillent essentiellement sur le marché secondaire.
L’éventail de métiers est aussi large que la gamme de produits financiers. A titre d’exemple, un opérateur de marché spécialisé dans la vente peut ainsi exercer son expertise soit en actions, soit en taux de change.
La mission comporte également une composante technique très forte puis qu’il est nécessaire de maîtriser les produits, les spécificités des bourses locales, des instances et des logiques de marché mais également des chambres de compensation.
Le trading
L’opérateur de marché spécialisé en trading ou trader est au cœur du triumvirat des ventes, de la négociation et de la recherche. C’est lui qui achète et vend des produits sur le marché financier.
Il doit suivre avec une grande acuité les cours des actions, obligations, matières premières et autres produits financiers ainsi que l’actualité ; n’importe quel rebondissement peut avoir un effet immédiat, provoquant une vague d’achats ou de ventes.
Le trader pour clients gère les positions des clients de la banque et tente de réaliser une marge commerciale lors des transactions. Une fois que le client a accepté les termes de la transaction établis par le vendeur, le trader est tenu de traiter la négociation à ces conditions.
Si le trader peut acheter les titres en question à un prix inférieur à celui fixé au client, la banque réalise des bénéfices. L’inverse contraindrait la banque à vendre à perte.
Le métier de trader pour comptes propres consiste à prendre des positions en fonction d’un montant de capital qui lui est alloué.
La vente
La mission de l’opérateur de marché spécialisé en vente ou vendeur consiste à informer ses clients de l’état du marché, de son évolution et des transactions possibles.
Il doit proposer des solutions adaptées à la situation de ses clients, en fonction des risques du marché.
Environnement
Trader et vendeur travaillent en étroite collaboration. Ce dernier explique au trader les intentions d’achat et de vente des clients. Le trader indique, lui au vendeur quelles opérations sont possibles en évaluant les prix et la faisabilité d’une transaction en termes de risque afin d’arriver tous deux, à un compromis convenable. Si le trader consacre la plupart de ses journées rivés à son ordinateur, le vendeur lui passe son temps au téléphone, souvent à informer ses clients.
Le trader comme le vendeur sont également en relation avec les équipes de recherche dont ils utilisent les publications pour éventuellement élaborer de nouvelles stratégies ou commander des études spécifiques pour leurs clients.
Enfin, ils traitent aussi avec les équipes de structuration qui les aident à élaborer l’opération qu’ils veulent mettre en place.
Profil
Le profil recherché se trouve parmi les personnes diplômées de grandes écoles d’ingénieurs ou de commerce Missions
Au cœur de l’activité des banques d’investissement, les départements ECM (Equity capital market) et DCM (Debt capital market) produisent entre autres, les actions et les obligations qui permettent à de nombreuses organisations de lever des fonds. Au sein de ces deux départements, l’opérateur a pour fonction d’originer des opérations financières. Sa mission consiste à aller chercher les mandats et lancer les opérations. Il doit, à ce titre, savoir conseiller les entreprises (publiques, privées, multinationales, midcaps) en émission de valeurs mobilières.
A la partie technique de la fonction s’ajoute une partie commerciale non négligeable. En effet, l’opérateur doit connaître avec précision les produits qu’il propose à ses clients, d’autant que la tendance privilégie de plus en plus l’élaboration de solutions personnalisées et adaptées aux besoins spécifiques du client.
Environnement
L’opérateur peut travailler au sein du département corporate finance, avec les banquiers conseils (ECM) ou en salle des marchés (DCM). Il peut être mené à collaborer avec les équipes des dérivés qui l’aident à optimiser les financements des emprunteurs et avec les économistes de marchés qui l’aident à interpréter les mouvements de marchés et à anticiper leurs évolutions.
Il doit passer parfois plus de temps auprès de ses clients qu’à son bureau et par conséquent, ne pas craindre les déplacements fréquents.
Profil
C’est une fonction réservée aux techniciens de la finance. Les anciens traders, les ingénieurs des grandes écoles, les doctorats et DESS Finance sont très appréciés ainsi que les formations HEC, ESSEC … Le contexte est fortement concurrentiel et les profils recherchés sont plutôt seniors du fait notamment, de certains mandats qui peuvent placer l’opérateur face à des professionnels très expérimentés, sur des opérations qui concernent plusieurs milliards d’euros.
Missions
Les deux principales missions du spécialiste en fusions acquisitions sont : L’origination
· Originer des transactions de fusions et acquisitions : la banque n’est originellement pas liée à l’entreprise cliente mais lui fournit des conseils
sur les opérations qu’elle serait susceptible d’entreprendre.
Le spécialiste en fusions acquisitions doit en amont proposer à ses clients
des idées pertinentes en termes de stratégie afin de renforcer leur position
au sein de leur secteur.
Toutes les banques sont en compétition pour décrocher les mandats de conseils et in fine, ce qui fait la différence entre spécialiste en fusions acquisitions, c’est le carnet d’adresses.
· assister les autres métiers de la banque pour générer d’autres transactions.
L’exécution
· L’exécution est la partie technique du métier : elle consiste à analyser la société cible en détail pour estimer le juste prix, à définir la structure optimale de la transaction (y compris le financement d’acquisition) et à approcher la cible ou les acquéreurs potentiels.
· L’une des grandes étapes consiste à valoriser une entreprise cible ou à modéliser une opération à l’aide de modèles financiers.
Si la banque dispose de ses propres modèles, il convient de les adapter au cas par cas pour tenir compte des spécificités de taille ou de secteur.
· Dans la majorité des banques, le spécialiste en fusions acquisitions travaille sur des secteurs spécifiques (automobiles, institutions financières, industrie, télécommunications …)
En début de carrière, le spécialiste en fusions acquisitions partage son temps à 50/50 entre l’origination et l’exécution, cette dernière étant prioritaire lorsque la banque est mandatée.
Il peut également participer à la partie marketing des opérations en préparant les présentations destinées aux prospects.
Environnement
En France, lorsqu’on souhaite se lancer dans les fusions acquisitions, la question du lieu de travail se pose rapidement. Londres est très en vogue depuis ces dernières années, surtout auprès des “ juniors ” tandis qu’à Paris, on travaille uniquement avec des sociétés françaises et c’est le territoire naturel pour faire de l’origination. Les banques anglo-saxonnes offrent une exposition internationale enrichissante : les voisins de bureau sont italiens, russes, allemands, arabes, américains … L’environnement y est très concurrentiel et il faut par conséquent se battre contre les meilleures banques pour décrocher le moindre mandat, c’est d’une certaine façon très formateur.
Profil
Il n’y a pas à proprement parlé de parcours spécifique pour se spécialiser dans les fusions acquisitions. Néanmoins, une école de commerce ou d’ingénieur, complétée par un MBA et éventuellement, une expérience dans une banque anglo-saxonne de premier rang, sont des atouts indéniables.Opérateur en Private equity
Missions
Aucune traduction française ne peut mieux désigner le Private equity, cette industrie de l’investissement, véritable alternative à la Bourse qui recouvre toutes les formes d’investissement en fonds propres dans les entreprises, à n’importe quel stade de son développement. Les opérations de LBO (Leverage Buy-out) sont les plus convoitées. La récente multiplication d’opérations très lucratives de ce type a rapidement imposé le private equity comme branche à part entière du corporate finance.
L’opérateur en private equity a la charge de scruter les comptes des sociétés ciblées par le directeur d’investissement. Si le résultat de ses analyses se révèle encourageant et que le deal se concrétise, il peut intervenir lors de la phase d’exécution.
Environnement
L’opérateur en private equity peut dépendre d’un directeur d’investissement dont le rôle est de générer les transactions et d’assurer la négociation des contrats. Profil
En dépit de l’explosion récente de l’activité, le secteur est peu généreux en embauche et l’excellence est de mise. Une formation poussée en finance est indispensable mais généralement peu suffisante. Il n’est pas rare de trouver des polytechniciens au sein des plus grands fonds d’investissement.
Toutefois, il est conseillé d’avoir fait ses preuves pendant au moins deux ans au sein d’une banque d’investissement ou posséder une expérience en tant que consultant en stratégie ou en audit.
Une bonne connaissance de la gestion d’une entreprise au quotidien peut être également très appréciée.
La maîtrise de l’anglais est évidemment essentielle.
Spécialiste en investissements alternatifs
Missions
La gestion alternative est une gestion décorrelée des marchés financiers. Elle dépend uniquement de la stratégie employée, visant à offrir aux porteurs une performance régulière et absolue. Le “ hedge funds ”, structure utilisée par la gestion alternative, est à la pointe de la gestion de fonds innovants, cherchant à obtenir des profits élevés en investissant sur des produits autres que les actions et les obligations.
Les missions en investissements alternatifs peuvent être répartis en quatre catégories :
Analyse : férus de mathématiques, les analystes élaborent des modèles informatiques permettant de déterminer la stratégie d’investissement d’un “ hedge fund ”.
Vente & marketing : établir la liaison avec les investisseurs tout en valorisant les atouts du fonds. Compte tenu de l’arrivée de nouveaux concurrents, cette fonction est vouée à se développer.
Trading : mettre en œuvre la stratégie d’investissement en achetant et en vendant les produits financiers en fonction des recommandations fournies par les analystes.
Gestion de risque et back office : réaliser une transaction, calculer les risques auxquels un “ hedge fund ” s’expose et s’assurer que les transactions suivent leurs cours normalement. Dans de nombreux fonds, cette activité est sous traitée aux divisions de “ prime brokerage ” des banques d’investissement.
Environnement
Les équipes sont généralement réduites au sein de petites organisations.Le spécialiste en investissements alternatifs travaille en étroite collaboration avec le gérant alternatif qui saura lui donner une bonne appréciation des risques.
Profil
Les formations poussées en mathématiques financières sont très appréciées ainsi que celles dédiées à la gestion alternative, de plus en plus courantes dans les écoles de commerce.Les premières expériences professionnelles sont également très importantes.
Il est conseillé de commencer sa carrière dans une salle des marchés, soit sur le montage de produits complexes, soit sur leurs ventes. Selon le type de fonds dans lequel on souhaite travailler, une expérience en fusions-acquisitions, en tant que macro-économiste ou en “ equities ” en banque d’affaires, peut s’avérer très utile.
Mauvaise nouvelle pour les jeunes diplômés, il vous sera difficile d’obtenir un poste au sein d’un “ hedge fund ” à la sortie de vos études. Les “ hedge funds ” sont souvent de petites organisations qui préfèrent débaucher leur personnel en banque d’investissement.
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