jeudi 22 mars 2012

Métiers de la banque

Inspecteur, auditeur, déontologue
Missions
Longtemps considérée comme l’unique voie royale pour réussir brillamment sa carrière, l’inspection reste encore, dans la plupart des établissements, le moyen d’accéder aux plus hautes responsabilités. On y apprend les ficelles du métier, les subtilités de la culture d’entreprise, les dessous des grandes décisions stratégiques.

On identifie dans la fonction d’inspecteur, quatre missions principales :

Réaliser des analyses sur pièces et sur place par référence aux lois, règlements et usages en vigueur,
· Etre responsable de la rédaction du rapport final

Contribuer à un meilleur fonctionnement de la banque
· Faire respecter la réglementation en vigueue et éventuellement la faire évoluer

Etablir conformément à la loi, les rapports prévus en cas de malversation ou fautes professionnelles

Aider à la prise de décision de la Direction générale
· Participer à des enquêtes ou des études transversales sur des thèmes ciblés : par exemple, audit interne sur des problèmes de sécurité informatique, risques de toute nature …


Son activité s’organise en deux temps :

En mission
· Sur les sites à inspecter, en France ou à l’Etranger,
· l’inspecteur doit s’adapter à des environnements très divers et faire preuve d’une grande disponibilité.

En inter-missions
· Il rédige lui-même ses rapports, prépare ses analyses et ses outils,
· s’informe en permanence des outils et des techniques les plus performants sur le marché,
· échange des conseils pédagogiques avec ses collègues,
· se ressource à l’extérieur auprès d’experts.

Environnement
L’inspecteur est accrédité d’un laissez-passer qui lui permet d’intervenir dans n’importe quelle entité de son établissement. Cette responsabilité n’exclut pas cependant un sens de la relation hiérarchique avec l’ensemble des départements dans lesquels il intervient.

L’inspecteur général est en lien direct avec la présidence de la banque. Il doit être considéré comme indépendant et souvent même représenté par subsidiarité une autorité de tutelle comme la Commission bancaire ou autre.

La plupart des services d’inspection comportent des équipes organisées avec chacune à leur tête, un chef de mission désigné parmi les plus expérimentés. Le passage d’inspecteur - stagiaire à senior, puis chef de mission est plus ou moins formalisé selon les établissements.
Profil
Le profil de l’inspecteur est assez varié mais en général, il a suivi une formation supérieure (grandes écoles d’ingénieurs ou de commerce).
Il dispose d’un bon niveau en finance et en comptabilité ainsi que dans l’analyse des risques.
Il doit rapidement acquérir, s’il ne la possède pas, une parfaire connaissance des produits et circuits bancaires, de la réglementation et des procédures.
Il doit associer à des qualités de jugement, de négociation, un sens développé du management et de la stratégie ainsi qu’une grande aisance de la communication écrite et orale.


Analyste risques
Missions
Les métiers du risque connaissent un vrai bouleversement avec les accords Bâle II. Ce système très sophistiqué impose notamment aux banques d’être beaucoup plus scrupuleuses dans l’octroi de leurs crédits dans la mesure où elles doivent savoir évaluer précisément la qualité de crédit des entreprises auxquelles elles prêtent de l’argent.
Toutefois, les risques récurrents tels que l’explosion des prix du pétrole, les catastrophes naturelles, les attentats ou encore les différentes “ sautes d’humeur ” des marchés financiers sont autant de sources de risques systémiques contre lesquels il faut se prémunir en permanence.
La gestion du risque dans la banque se divise ainsi en deux grandes familles :
Les risques de crédit (ou risques opérationnels)
Ils sont gérés de façon centralisée dans un département dédié.
L’analyste risques peut couvrir des incidents aussi variés qu’une rupture technique des outils Sicovam de trading, la perte d’archives ou encore les risques de réputation. Mais la plupart du temps, son rôle consiste à estimer et gérer le risque des contreparties avec lesquelles sa banque traite, dans la mesure où elles ne se seraient pas en mesure d’honorer leurs engagements. Cela suppose une analyse des cash-flows futurs, d’identifier les principales sources de risques par défaut, de trouver les moyens de s’en prémunir ou d’atténuer la perte en cas de défaut, par l’obtention, par exemple, de garanties.
A la fin d’une procédure d’identification, l’analyste risques peut accorder une note à l’emprunteur pour traduire sa qualité de crédit et rédiger un rapport recommandant soit de procéder à la transaction, soit de la retirer.

Les risques de marché (ou risques systémiques)
Ils sont couverts localement au sein des salles de marché.
Ils sont appelés systémiques car ils s’étendent d’un pays à l’autre et d’une banque à une autre.
L’analyste risques a pour mission de mesurer l’exposition de la banque à chacun des risques pris séparément, puis collectivement pendant une période définie.
La méthode la plus employée est la VaR “ Value at Risk ”. Il s’agit ensuite de prendre des positions pour se couvrir contre ces risques.
Environnement
L’analyste risques spécialisé dans le risque de crédit peut travailler pour un cabinet de conseil en tant que consultant puis intégrer éventuellement la banque cliente, au sein d’un département de gestion des risques.

L’analyste risques expert en risques systémiques travaillera au sein d’une équipe dans une salle de marché pour conduire, par exemple, des travaux de back-testing ou répondre aux besoins de modélisation et de simulation financières.

Profil
Parce qu’il s’agit souvent de modèles sophistiqués élaborés à l’aide de formules mathématiques, les places sont souvent réservées aux ingénieurs statisticiens type X, ENSAE.
Toutefois, le diplôme n’est pas suffisant et des formations assez longues (9 à 12 mois) sont proposées par les banques, notamment pour pouvoir appliquer les règles de gestion issues des normes prudentielles. 
 
 
Spécialiste de la compliance
Missions
Instaurée à la fin des années 80, la déontologie bancaire s’est progressivement imposée et modifiée pour répondre aux nécessités du monde financier.

Le spécialiste de la compliance est chargé de contrôler qu’un établissement financier opère conformément aux lois, règlements et code de déontologie applicables. Rendue obligatoire depuis 1998, cette fonction prend différentes appellations et recouvre des activités plus ou moins larges.

Les missions du spécialiste de la compliance sont nombreuses et comprennent en particulier :

la lutte contre le blanchiment d’argent
· identifier des transactions suspectes,
· vérifier l’identité des personnes concernées, l’origine des fonds et les raisons du transfert

la formation des employés aux évolutions de la réglementation
· donner les moyens aux employés de suivre la réglementation

la vérification de la conformité aux lois et réglementations en vigueur des opérations initiées par la banqu
· s’assurer que les collaborateurs connaissent les cas dans lesquels ils ont soumis au secret professionnel ainsi que les sanctions relatives à l’utilisation d’informations confidentielles

le conseil juridique
· Interpréter les intentions du régulateur et communiquer l’information aux différents domaines d’activités intéressés
· Etre l’interlocuteur privilégié du régulateur auquel il doit répondre dans le cadre d’enquêtes

la détection de délits d’initiés
Environnement
La fonction de spécialiste de la compliance, relativement récente en France, est vouée à fortement se développer au sein des établissements financiers français qui cherchent à créer des équipes de compliance ou à réorganiser leur département.
Profil
En termes de formation, les banques recherchent les candidats disposant d’un 3e cycle de droit des affaires ou diplômés d’une école de commerce. Une première expérience en audit est également appréciée. Des diplômes internationaux en compliance ont également été créés et sont très certainement voués à se généraliser.
Néanmoins, les établissements financiers sont surtout à la recherche de personnes expérimentées, d’anciens juristes, auditeurs, experts comptables ou consultants en compliance.


Spécialiste du marketing
Missions
Les missions du Spécialiste Marketing s’exercent sur trois domaines récurrents, des études à la réalisation et au suivi des opérations.
Etudier : analyse de la valeur, études clientèle, segmentation, analyse des résultats, projections statistiques, simulations et prévisions
Concevoir : tests marketing, appels d’offres auprès de prestataires extérieurs, plans d’action marketing
Mettre en œuvre : négociation avec les partenaires externes et internes, gestion de projets, information, animation, formation des collaborateurs, production de supports marketing



Environnement
Dans les banques de réseaux, la fonction se retrouve souvent à deux niveaux complémentaires :
Au niveau central (national), le Spécialiste Marketing intervient en appui direct aux responsables de marchés, aux responsables des études économiques et de marchés, des organismes d’études et de conseil.
Au niveau régional, voire local, le Spécialiste Marketing est plutôt centré sur la réalisation concrète des approches commerciales (mailings, campagnes, merchandising …) ainsi que sur l’adaptation des outils aux interlocuteurs et aux profils régionaux. Il est alors en relation avec les centres informatiques, les “ call centers ” et les prestataires directs, en phase avec les équipes de reporting (contrôle de gestion, responsable commercial …) et en contact avec les managers opérationnels.

Profil
Le profil d’un Spécialiste Marketing est assez exigeant. Il est nécessaire de posséder des connaissances statistiques, le sens des chiffres et des volumes financiers, une vraie aisance communicationnelle tant orale, qu’écrite.
Les maîtrises des nouvelles technologies et de l’informatique sont également essentielles ainsi que celles concernant les coûts et la rentabilité.

Le Spécialiste Marketing est souvent diplômé d’une école de commerce mais la tendance du métier implique une forte dominante scientifique, une aisance avec les outils informatiques et statistiques (ENSAE, ISUP, DEA Mathématiques appliquées …).

Un parcours préalable de 2 à 5 ans au sein d’une société de vente à distance, d’une agence marketing ou dans une société de crédit à la consommation est très recherché.


Responsable de la communication
Missions
Dans un environnement en mutation, le rôle de responsable de communication prend sa pleine dimension. Il doit savoir s’adresser et adapter ses messages à toutes les parties prenantes de l’entreprise : clients, actionnaires, fournisseurs, salariés, partenaires sociaux, pouvoirs publics, médias …
Ses missions consistent, entre autres, à expliquer et valoriser la stratégie de l’entreprise, à informer en interne comme à l’externe sur les métiers et les produits, à fédérer l’ensemble des salariés de l’entreprise, à participer au développement de valeurs et de projets communs, à contribuer à la notoriété de l’entreprise et à celle de ses dirigeants.

Le responsable de la communication n’est pas seulement apprécié sur la finalité de sa mission mais aussi sur les vecteurs employés pour les mener à bien. Aussi est-il toujours au fait des évolutions des supports et outils de communication. Que cela concerne l’écrit, la vidéo ou les nouveaux médias (Internet, Intranet, blog, Newsletter, Web TV …).

Environnement
Le Responsable de la communication est hiérarchiquement rattaché au Directeur de la Communication et parfois du Marketing.
Les équipes de communication sont souvent de taille réduite : composée d’une ou de deux personnes dans les petits établissements et de nombreuses banques régionales. Elles dépassent rarement une dizaine de personnes dans les grands établissements.

Le responsable de communication pilote de nombreux prestataires extérieurs (agences de presse et de relations publiques, agences événementielles, agences de communication éditoriale …).

Profil
Aux yeux des clients, il représente “ la banque ”, c’est pourquoi chaque établissement prépare, choisit et forme ses responsables avec le plus grand soin.

Les formations bancaires (BP Banque, ITB) et commerciales (BTS ou Sup de Co) sont parmi les plus appréciées.



Comptable
Missions
La mission principale du comptable d’une banque, comme de toute entreprise, est de produire l’ensemble des états comptables légaux et réglementaires (compte d’exploitation, compte de résultats, bilan, états Bafi …).
Cette mission classique s’est enrichie, ces dernières années, vers des fonctions plus informatives et analytiques. Il s’agit alors d’exploiter au maximum la richesse d’information remontant vers les services comptables d’une banque afin de retrouver et d’expliquer les réalités économiques et financières la caractérisant.
Produire des états, garantir “ une information ” fiable et en assurer sa cohérence, constater et expliquer des écarts et des évolutions sont les missions du comptable qui s’appuie chaque jour davantage sur un système informatique organisé et spécifique.
Environnement
Dans les établissements de taille moyenne ou grande, les services comptables sont assez systématiquement rattachés à la direction administrative et financière. Dans certains établissements de taille plus modeste, ils peuvent être rattachés au secrétariat général.
L’interlocuteur privilégié du comptable est le fiscaliste , tant les implications fiscales sont omniprésentes dès que la notion de “ résultat ” est évoquée.

Profil
La capacité d’analyse et d’interprétation tout comme la capacité à conceptualiser et à informatiser les traitements sont devenues indispensables et ont contribué à l’évolution des compétences.
Le comptable est aujourd’hui plus jeune et mieux formé. Les cadres et les cadres supérieurs sont issus de formation comptable supérieure, soit d’école de commerce.
Le comptable a souvent complété sa formation par une pratique de quelques années en cabinet d’audit.

Responsable RH
Missions
La mission principale du Responsable de Ressources humaines est de faire coïncider les besoins qualitatifs et quantitatifs de l’entreprise en matière de personnel avec les attentes et potentiels des collaborateurs.

Son activité s’organise autour de problématiques d’ajustements permanents s’inscrivant dans une politique de gestion prévisionnelle plus ou moins élaborée,
avec pour enjeu, de faire correspondre les attentes et les potentiels des collaborateurs avec les intérêts économiques de l’entreprise.
Les missions du Responsable des Ressources humaines se sont étendues, ces dernières années, vers des missions nécessitant beaucoup de créativité, de flexibilité pour répondre efficacement aux nouveaux enjeux de l’entreprise :

· Assurer les besoins quantitatifs et qualitatifs de l’entreprise en matière de personnel
· Participer à l’élaboration de la politique de recrutement et d’intégration du personnel
· Anticiper et gérer les départs massifs en retraite
· Mettre en place une gestion prévisionnelle des compétences qui nécessite, au préalable, l’élaboration de descriptions de fonction, la définition d’objectifs, l’identification d’emplois cibles avant de s’intéresser à l’évaluation des compétences du personnel et à la mise en place de plans de mobilité
· Gérer les carrières, promotions, mutations et rémunérations associées
· Conseiller au quotidien les directions opérationnelles dans leur gestion du personnel
· Participer au développement de la communication et de la politique RH du Groupe
· Concevoir des outils, des méthodes pour recruter, évaluer, gérer et suivre les plans et process engagés dans tous les domaines (recrutement, évaluation, gestion des carrières, outils de motivation, de fidélisation …)
· Participer à l’évolution de la politique salariale (enquête, analyse des systèmes de rémunération et d’intéressement) et au plan de formation.


Environnement
Le Responsable des Ressources humaines est hiérarchiquement rattaché au Directeur des Ressources humaines (DRH).

Dans les grandes banques, son rôle est très centralisé voire stratégique, il peut être en étroite relation avec les correspondants locaux chargés de mettre en œuvre la stratégie, les outils et les process définis par la DRH.

Dans les banques de taille moyenne, sa fonction est plus opérationnelle. Il cumule plusieurs fonctions avec notamment une fonction centrale : le recrutement.
Le Responsable des Ressources humaines peut parfois être amené à gérer la communication interne, voire d’une partie de la formation.

En règle générale, il s’ appuie sur les différents professionnels de l’équipe RH, à savoir : les responsables de la formation, de la communication et le responsable juridique.
Profil
Les profils recherchés dans les grandes structures bancaires sont hétéroclites : écoles de commerce, diplôme universitaire en droit et en ressources humaines complété par un DESS en gestion des ressources humaines.
Des compétences dans les domaines juridique et social sont appréciées car, à terme, le gestionnaire doit pouvoir évoluer vers une fonction plus large.
Certaines banques restent attachées à des profils de psychologues du travail car la pratique des tests de personnalité et de savoir être dans l’entreprise reste très développée.
La pratique de l’anglais est de plus en plus requise car une fonction au sein de la holding d’une grande banque implique des contacts fréquents avec les filiales à l’étranger.

Juriste
Missions
La montée des risques, la complexité croissante de l’environnement bancaire et la sophistication des produits et des activités traités ont radicalement transformé la vocation du juriste bancaire.

Les missions peuvent toutefois évoluer en fonction de la structure de l’établissement. La place du contentieux et du fiscal est très variable en fonction de l’établissement.

Néanmoins, le juriste est devenu un homme de “ conseil ”, intervenant en amont de l’ensemble des opérations traitées pour le compte de la banque et celui de sa clientèle.

Il est aussi un spécialiste pointu s’inscrivant dans une approche par ligne de produits ou par zone géographique.

Si le droit bancaire reste bien évidemment son cœur de métier (ouverture et financement des comptes, rédaction des contrats, moyens de paiement, crédits, taux …), le droit des affaires comme le droit international et la fiscalité ont acquis leurs lettres de noblesse.

Il voit ainsi son métier évoluer d’une pratique fonctionnelle vers une pratique opérationnelle, permettant même dans certains cas, une approche créative et conceptuelle.


Environnement
L’organisation hiérarchique varie selon l’établissement, sa taille et les motivations qui ont abouti à la création d’un service ou d’une direction juridique. Le juriste peut être seul ou au sein d’une équipe pouvant atteindre la centaine de personnes. Quelques directions spécialisées comme celles des marchés, bénéficient d’équipes dédiées.

Présent dans tous les domaines, interrogé avant toute prise de décision importante, le juriste est en contact régulier avec tous les intervenants internes, de la direction générale à l’exploitant en agence.

Il est également en contact avec de nombreux intervenants extérieurs : avocats, spécialistes du recouvrement, syndics, autorités de tutelle ou indépendantes, confrères et bien sûr, clients physiques ou moraux.
Profil

Nécessairement diplômé de l’enseignement supérieur (Bac +5/6), DESS ou DEA de droit des affaires ou financier : pour certains une double formation (Sciences Po et droit ou droit et études à l’international) est souhaitable. La pratique de l’anglais est indispensable.

Fiscaliste

Missions
Les missions du fiscaliste sont nombreuses, certaines sont de nature opérationnelle :

· Gestion fiscale de la banque ou du groupe : déclaration de l’IS ; intégration fiscale, taxe professionnelle, TVA ; relations avec l’administration : contrôles fiscaux …

D’autres relèvent plutôt du conseil :

· Conseil en interne :
· Optimisation du résultat fiscal par audit des procédures déclaratives, par restructuration des sociétés du groupe ou par mise en place de structures ad hoc : GIE, sociétés foncières, protocoles d’accord spécifiques …
· création et administration d’OPCVM,
· procédures de recouvrement ou de transformation de créances,
· conception de montages pour des projets importants : nouveau siège social, ouvertures d’agences, gros contentieux …
· élaboration ou adaptation de nouveaux produits destinés aux clientèles de particuliers, de professionnels ou d’entreprises,
· formation.

· Conseil en externe :
· Appui auprès de clients dans des projets complexes ou des restructurations : gestion de patrimoine
· Ingénierie financière : évaluation, cession, transmission de sociétés, LMBO

Environnement
Dans les petites structures, le fiscaliste est souvent seul sous l’autorité du Directeur général, d’un secrétaire général ou d’un directeur administratif et financier.

Dans les grandes banques, il est parfois plus spécialisé, au sein d’un département juridique et fiscal ou auprès d’un service pour lequel il intervient.

Le fiscaliste dispose d’une grande autonomie, avec de nombreux contacts au siège ou dans le réseau : directions, comptables, contrôleur de gestion, chargés d’affaires, directeur de groupe ou d’agences pour des clients importants, organisations professionnelles et administrations, conseils extérieurs et documentalistes juridiques …
Profil
De formation juridique, le fiscaliste doit posséder un haut niveau de connaissances acquises dans un 3e cycle. Il peut cumuler un DESS de juriste d’affaires ou de banque et finance, un diplôme de fiscalité internationale ou un certificat pour l’administration des entreprises (IAE) sans passer pour un éternel étudiant !

Le fiscaliste sait avant tout s’informer, se former continuellement et posséder un sens intuitif du détail (celui qui “ cloche ” ou celui qui rapporte).

Une expérience de l’encadrement et des qualités d’animateur, d’organisateur et de gestionnaire sont essentielles pour prendre des responsabilités de direction dans un service important.


Contrôleur de gestion
Missions
Véritable support du pilotage stratégique de la banque, le contrôleur de gestion est investi d’une double mission :






La mesure de la performance
Il doit donner à tous les échelons de la hiérarchie les moyens d’évaluer leurs performances,
mettre au point des indicateurs de gestion les plus pertinents,
analyser la performance (ex. : couple risque/rentabilité),
être capable de produire des données financières fiables dans des délais très courts et souvent à un rythme mensuel.





La gestion prévisionnelle
Il participe activement à l’analyse stratégique et au chiffrage des plans opérationnels en traduisant les grandes options retenues par la direction générale,
il en assure la surveillance à travers la maîtrise de la planification budgétaire et joue son rôle d’alerte en cas de dérives.

Le contrôleur de gestion est également responsable du processus d’élaboration des budgets et conçoit les instruments de suivi et d’analyse adaptés (tableaux de bord, outils de gestion …).
Environnement
Entre direction générale et opérationnelle, le contrôleur de gestion se situe toujours dans les échelons les plus élevés de la hiérarchie.
La direction du contrôle de gestion dépend soit :

directement de la présidence ou
de la direction générale ou
de la direction financière

Détaché auprès des différentes unités opérationnelles, le contrôleur de gestion est rattaché à la direction du contrôle de gestion.
Garant de la bonne gestion financière, le contrôleur de gestion est en prise directe avec les managers opérationnels qui sont ses principaux interlocuteurs.

Il travaille également en étroite relation avec la comptabilité. De fréquentes réconciliations sont en effet indispensables entre les résultats de gestion par métier et les résultats comptables.

Chargé d'activités non bancaire
Missions
Les missions du chargé d’activités non bancaires sont extrêmement diverses au sein des banques. Elles sont liées au fonctionnement pratique et fonctionnel de l’établissement bancaire dans lequel il travaille.
Il a pour mission d’assurer, entre autres la logistique, la maintenance technique, les tâches afférentes aux services généraux, et la gestion de la sécurité.
Environnement
Le chargé d’activités non bancaires, travaille dans la fonction support et n’a, en général, aucun lien direct avec la clientèle.
Profil
Les candidats au métier de chargé d’activités non bancaires ont un profil essentiellement technique. Les formations et diplômes requis varient en fonction de la spécialisation. La fonction de chargé d’activités non bancaires recouvre les métiers pouvant requérir un niveau bac comme un niveau bac + 3.

Assistant technique Secrétaire
Missions
L’assistant secrétaire intervient quotidiennement auprès des membres de la direction et de collaborateurs exerçant des responsabilités significatives.
Il a aussi pour mission de gérer les dossiers transversaux et participer à des activités propres au poste occupé (secrétaire multilingue, secrétaire de direction, secrétaire rédacteur…).
Environnement
L’assistant technique secrétaire travaille au sein de la fonction support et intervient dans le bon déroulement quotidien de l’unité dans laquelle il est affecté.
Profil
Le niveau requis va de bac à bac + 3 selon sa spécificité (compétences linguistiques notamment). L’assistant technique secrétaire doit posséder des grandes qualités d’organisation et de rigueur.

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