lundi 26 mars 2012

Résumé journée à l'olympiades des métiers

Nous avons quitter le collège en bus à 8h30 pour enfin arrivés à Bordeaux à 11h30.
Une fois sur place nous nous sommes divisé en deux groupes  et la visite pouvez commencer .
A l'intérieure il y avait beaucoup de monde car beaucoup de collèges étaient présent.
Chaque stand nous faisait découvrir différents métiers et dans ces stand se trouvaient des jeunes qui chacun ces exercer le métiers.
 Les différents métiers que j'ai pus voire.
Menuisier 
Dentiste 
Patisier
Boucher
Cuisine 
Coiffure
Boulanger
Elèctricien 
 etc............
Ce que j'ai aimé: 
Pouvoir découvrir les métiers en direct.
 Avoir un petit aperçu de ce qui nous attend


Ce que je n'ai pas aimé:
Le voyage était trop long.
Il y avait trop de monde.
Pas assez le temps de tout voire.

jeudi 22 mars 2012

Les différents métiers de l’immobilier

  • Négociateur immobilier
Niveau diplôme minimal Salaire débutant brut moyen
Bac+ 2 à bac + 5 1 200 € + commissions

Collaborateur direct de l’agent immobilier, il prospecte pour faire entrer de nouveaux logements dans son portefeuille. Il est un intermédiaire entre le vendeur et l’acheteur (ou entre le locataire et le propriétaire) et participe aux négociations financières.

Ses qualités : bon vendeur, organisé, disponible (notamment le samedi).

Sa formation : BTS professions immobilières, licence professionnelle, diplôme de l’ESPI ou d’un ICH, voire troisième cycle universitaire.



  • Notaire
Le notaire est la personne qui s’occupe des contracts, des actes, des successions…afin de les rendres authentiques. Il est un spécialiste de la loi.
Secteur Droit
Niveau d’études minimal Bac + 7
Bac conseillé L, ES, S
Alternance Oui
Sélectivité des études Forte
Insertion professionnelle Bonne
Salaire débutant Honoraires
Chaque année, 20 millions de Français poussent les portes des 4.500 offices notariaux du pays. Les notaires interviennent toujours à des moments importants d’une vie : mariage, décès, succession… En apposant sa signature sur un document (contrat, acte…), ce représentant de l’État lui donne une valeur juridique et garantit ainsi son authenticité. À partir de ce moment-là, le document ne peut plus être contesté et fait office de règlement officiel.

Le notaire est pluridisciplinaire. Il intervient dans le droit de la famille, mais aussi dans l’immobilier (transactions immobilières) et dans le patrimoine (successions des biens). Lorsqu’il reçoit les personnes dans son office, il les conseille et les informe sur la portée de leurs engagements. Il est soumis au secret professionnel. De plus en plus fréquemment, les notaires s’investissent également dans le conseil aux entreprises : ils peuvent, par exemple, être consultés pour un montage juridique ou pour le rachat d’une société.

La plupart des 8.900 notaires français travaillent dans leur propre étude, en profession libérale. Ils sont assistés par des clercs de notaire, qui gèrent toute la partie administrative. Après plusieurs années d’expérience et un contrôle des connaissances techniques, ces derniers peuvent devenir notaires à leur tour.

Ses compétences : écouter, conseiller, authentifier.

Sa formation : après un master 1 de droit, deux voies sont envisageables. La première, dite universitaire, consiste à obtenir un master 2 professionnel en droit spécialité droit notarial, puis à préparer, en deux ans en alternance dans un centre de formation et dans un office, le DSN (diplôme supérieur de notariat). L’autre voie passe d’abord par un CFPN (centre de formation professionnelle notariale), qui délivre en un an le diplôme d’aptitude aux fonctions de notaire, puis par un stage de deux ans en office.
  • Aménageur :
L’aménageur est la personne qui recherche un terrain, le viabilise,  propose une possibilité d’agencement d’un bien ou d’un lot de biens dans un lotissement.
Le rôle de l’aménageur foncier ou lotisseur consiste à étudier les possibilités de division d’un terrain en vue de la création d’un lotissement. Il doit donc prendre connaissance des souhaits communaux d’urbanisme (Plans d’occupations des sols, ou POS) et en déduire un projet d’aménagement, établir des plans de division, et enfin proposer une estimation des travaux d’infrastructure indispensables. Il accompagne évidemment son projet d’un plan de financement et il assure la commercialisation des lots. Sa vision d’ensemble des besoins et des possibilités d’aménagement global le distingue du promoteur constructeur, dont l’intervention est généralement ponctuelle.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les métiers de l’immobilier, consultez notre guide en librairie. Vous y trouverez des témoignages et des conseils sur les formations à suivre, les débouchés dans le secteur...Fiche métier extraite du Guide "les métiers de l’immobilier" par Pascal Bonnemayre Collection Guides J, STUDYRAMA EDITION


  • Directeur d’agence
Le directeur d’agence est la personne qui gère une entité locale d’un groupe. Il a sous sa responsabilité du personnel mais aussi un parc d’immeubles. Il se doit régulièrement de rendre des comptes à la maison mère de son activité.

Directeur d'agence bancaire

Secteur Banque, finance, assurance
Niveau d’études minimal Bac + 5
Bac conseillé ES, S, STG
Alternance Oui
Sélectivité des études Moyenne à forte
Insertion professionnelle Bonne
Salaire débutant 2.700 €
“Je veux parler à votre directeur !” Lorsque des clients mécontents débarquent au guichet de la banque, c’est toujours lui qu’ils réclament ! Le directeur d’agence bancaire doit donc faire preuve de diplomatie et de sang-froid. Mais le règlement des litiges avec la clientèle n’est qu’un infime aspect de son métier.
Responsable de l’agence et de son personnel, le directeur est avant tout un gestionnaire et un manager qui fixe des objectifs concrets à ses collaborateurs et veille à ce qu’ils les atteignent.

D’ailleurs, il doit lui-même respecter des impératifs de chiffre et de rentabilité fixés par sa hiérarchie. C’est pourquoi ce poste est toujours dévolu à un commercial expérimenté, qui a souvent derrière lui une dizaine d’années d’expérience de terrain.

Ses compétences : coordonner, diriger, superviser.

Sa formation : cette fonction est souvent atteinte par promotion interne. Il est donc possible de démarrer avec un BTS banque. Mais un diplôme bac + 5 en commerce, finance ou comptabilité permet de gravir plus rapidement les échelons.
 
  • Gestionnaire de biens
Le gestionnaire de biens est la personne qui a la responsabilité d’un bien ou d’un ensemble de biens.
Secteur Immobilier
Niveau d’études minimal Bac + 2
Bac conseillé STG, ES, S
Alternance Oui
Sélectivité des études Moyenne à forte
Insertion professionnelle Moyenne
Salaire débutant 2.200 €
Il gère, pour le compte de particuliers ou d’entreprises, la location de leurs appartements ou maisons. Il cherche des locataires, réalise les états des lieux, rédige les contrats et les quittances, encaisse les loyers…

Cette profession requiert donc une grande polyvalence avec des compétences dans le domaine de la négociation, de la gestion comptable et administrative, et même des relations humaines.

L’administrateur de biens peut aussi intervenir dans la gestion de locaux commerciaux, de galeries marchandes (gestionnaire de galerie marchande).

Ses compétences : administrer, organiser, gérer.

Sa formation : BTS professions immobilières, licence professionnelle management et droit des affaires immobilières, école de commerce, formation supérieure en droit et gestion, master management immobilier, master de l’ESPI, etc. Pour exercer, il doit détenir une carte professionnelle “Gestion immobilière” délivrée par la Préfecture sous condition de diplôme. Le BTS est le minimum requis


  • Expert Immobilier
L’expert immobilier est la personne capable de pouvoir estimer la valeur d’un bien en tenant compte d’un important nombre de facteurs.
Secteur Immobilier
Niveau d’études minimal Bac + 2
Bac conseillé STG, ES, S
Alternance Oui
Sélectivité des études Moyenne
Insertion professionnelle Bonne
Salaire débutant 1.200 € + commissions
À la tête de sa propre agence ou au sein d’un réseau franchisé, ce commercial joue le rôle d’intermédiaire entre vendeur et acheteur, propriétaire et locataire. Avant d’afficher un bien en vitrine, il le visite, l’évalue et négocie les conditions de vente ou de location.

Grâce à ses compétences techniques dans le domaine du bâtiment, il est capable d’évaluer immédiatement le potentiel d’un logement ou d’un bâtiment et de trouver les arguments qui feront mouche auprès des acheteurs potentiels. Car les négociations sont souvent un long processus.

À noter que la fonction d’agent immobilier porte des intitulés différents selon les enseignes : conseiller immobilier, conseiller vente, négociateur, etc. Certains sont salariés, d’autres sont rémunérés exclusivement à la commission (entre 5 % et 7 % du montant des transactions).

Ses compétences : prospecter, négocier, vendre.

Sa formation : pour intégrer une agence franchisée, un diplôme commercial est généralement suffisant : DUT techniques de commercialisation, BTS négociation et relation client, diplôme d’école de commerce, etc. Pour exercer à son compte, il faut obtenir la carte professionnelle, délivrée sous conditions d'études (BTS immobilier ou bac + 3 juridique, économique ou commercial).

promoteur Le promoteur est la personne qui achète un terrain pour y construire des biens afin de les revendre.
Le promoteur immobilier est un vendeur d’espaces construits ou à construire.
De nos jours, c'est lui qui initie le processus de l’offre nouvelle en immobilier. Sa connaissance de la demande, de la disponibilité du foncier (soit le terrain qui est le support essentiel de toute opération), des aspects réglementaires (qui sont importants dans l'activité) ainsi que des moyens de financement les plus adaptés, en font un des agents majeurs du marché immobilier. Cette combinaison de compétences et cette maîtrise de l'information fait de lui un intermédiaire bien placé sinon obligé entre les différentes parties prenantes : Maître d'ouvrage, financier, maître d’œuvre (entreprise de construction), autorité réglementaire...etc...

  • Mandataire immobilier
Le mandataire est le spécialiste des transactions de fonds de commerce ou de transmission d’entreprises.
Le mandataire est un agent immobilier spécialisé dans les transactions en matière de fonds de commerce, de transmission d’entreprise ou de recherche de logements d’habitation. Il exerce dans un domaine qui nécessite des compétences très étendues. Nombreux sont les mandataires qui sont spécialisés par type d’activité (exemple : pharmacies, boulangeries-pâtisseries, hôtels, restaurants…), chaque commerce relevant d’un marché et d’une connaissance différente. Le mandataire immobilier détermine la faisabilité d’un projet (budget, prêts, frais prévisionnels…) ainsi que l’organisation globale de la construction à prévoir (esquisses de l’habitation, évolutivité, impératifs thermiques et acoustiques…). Le mandataire immobilier intervient dans le choix du terrain (en tenant compte de son inondabilité, la situation, du certificat d’urbanisme, discussion du prix, conditions suspensives lors de la réservation, frais prévisionnels, futurs travaux de terrassement, viabilité, etc.). Le mandataire immobilier établit également les autorisations administratives. Il choisit le constructeur, l’architecte ou le maître d’œuvre en fonction du projet et de ses impératifs puis établit avec le client le descriptif exact de la construction, ainsi que les bordereaux d’appels d’offres aux entreprises et artisans. Enfin, il suit l’avancée des travaux. Le plus souvent le recrutement se fait à bac + 2 (BTS professions immobilières).
Si vous souhaitez en savoir plus sur les métiers de l’immobilier, consultez notre guide en librairie. Vous y trouverez des témoignages et des conseils sur les formations à suivre, les débouchés dans le secteur...Fiche métier extraite du Guide "les métiers de l’immobilier" par Pascal Bonnemayre Collection Guides J, STUDYRAMA EDITION

  • Administrateur de biens :
L’administrateur de biens est la personne qui assure la gestion d’un bien pour le compte d’un propriétaire ou d’un syndic. Il est en contact avec les propriétaires et les locataires. Il se doit aussi de vérifier la conformité des biens, et conseiller les personnes pour lesquelles il travaille.
Ce professionnel gère des lots immobiliers pour le compte de propriétaires. Ses missions : louer les biens, assurer leur entretien et veiller à leur valorisation. Un métier qui requiert des compétences juridiques, techniques et financières.

bac + 3

bac + 4

bac + 5

bac + 6

  • Gestionnaire de syndic
Comme son nom l’indique il s’agit de la personne qui a la responsabilité d’un syndic de copropriété. Les syndics sont obligatoires dans les copropriétés depuis 1965. Son rôle est de veiller aux parties communes des biens.
Le gestionnaire syndic de copropriété gère les immeubles dont il a la charge. Il est mandaté par des copropriétaires pour tout ce qui est administratif, financier et technique en rapport avec l'immeuble dont il a la gestion. Il veille à l'application du règlement interne imposé par la copropriété. Le gestionnaire syndic de copropriété a en charge les parties communes des immeubles : cages d'escaliers, ascenseurs, entretien technique et ménager. Le gestionnaire syndic de copropriété s'occupe de la gestion financière de l'immeuble. Il gère et répartit les budgets en vue du bon fonctionnement général de l'immeuble (contrats d'assurance de l'immeuble, salaire du concierge, travaux éventuels, etc.).

Le gestionnaire syndic de copropriété est élu en assemblée générale annuelle de copropriétaires qui renouvellent ou non son mandat. Son travail se fait d'une part sur le terrain pour la gestion des immeubles et d'autre part en bureau, pour tout ce qui a trait à l'administratif et à la gestion budgétaire. Il possède des qualités managériales ainsi qu'un sens de la communication affirmé. Il pilote les actions de l'équipe des syndics de copropriété dont il la charge. Il est en mesure de s'adapter à différents publics : locataires, copropriétaires, personnel technique, professionnels du bâtiment, banques, fournisseurs, etc. Il possède de solides connaissances en gestion et droit de l'immobilier.

  • Juriste en droit pour l’immobilier
Il est le spécialiste de l’aspect législatif. Il apporte Ses conseils et son savoir aux personnes qui en ont besoin.

Juriste en droit immobilier

Le juriste en droit immobilier a pour rôle de conseiller et d'appliquer le droit immobilier auprès de professionnels et particuliers. C'est un spécialiste du droit immobilier qui aide des personnes morales ou physiques au montage de dossiers administratifs et financiers pour la vente ou l'acquisition de biens immobiliers. Le juriste en droit immobilier apporte des solutions en cas de litige et s'assure que l'intérêt des clients soit respecté dans l'application stricte du droit. En tant que mandataire de la loi, il rédige ou délègue la rédaction d'actes authentiques. Le juriste en droit immobilier est amené à travailler pour des entreprises privées, pour les collectivités territoriales et comme libéral, en cabinet ou en agence.

Le juriste en droit immobilier effectue en permanence un travail de veille juridique. Il s'informe des dernières législations en vigueur afin d'apporter un conseil précis à ses clients. Le juriste en droit immobilier possède le sens de la négociation et l'esprit de synthèse et d'analyse. Il est en mesure d'expliquer et de vulgariser l'information auprès de ses commanditaires. Le juriste en droit immobilier fait preuve de rigueur et d'impartialité s'il traite des contentieux, des litiges (expulsions, huissiers, etc.). Il travaille dans le respect de la confidentialité. La maîtrise d'une langue étrangère et plus particulièrement l'anglais est souvent recommandée pour exercer le métier. Un juriste en droit de l'immobilier peut être amené à se déplacer s'il travaille pour un cabinet d'huissiers ou pour des expertises et plaidoiries devant la cour. Les horaires sont réguliers.

Métiers de la banque

Inspecteur, auditeur, déontologue
Missions
Longtemps considérée comme l’unique voie royale pour réussir brillamment sa carrière, l’inspection reste encore, dans la plupart des établissements, le moyen d’accéder aux plus hautes responsabilités. On y apprend les ficelles du métier, les subtilités de la culture d’entreprise, les dessous des grandes décisions stratégiques.

On identifie dans la fonction d’inspecteur, quatre missions principales :

Réaliser des analyses sur pièces et sur place par référence aux lois, règlements et usages en vigueur,
· Etre responsable de la rédaction du rapport final

Contribuer à un meilleur fonctionnement de la banque
· Faire respecter la réglementation en vigueue et éventuellement la faire évoluer

Etablir conformément à la loi, les rapports prévus en cas de malversation ou fautes professionnelles

Aider à la prise de décision de la Direction générale
· Participer à des enquêtes ou des études transversales sur des thèmes ciblés : par exemple, audit interne sur des problèmes de sécurité informatique, risques de toute nature …


Son activité s’organise en deux temps :

En mission
· Sur les sites à inspecter, en France ou à l’Etranger,
· l’inspecteur doit s’adapter à des environnements très divers et faire preuve d’une grande disponibilité.

En inter-missions
· Il rédige lui-même ses rapports, prépare ses analyses et ses outils,
· s’informe en permanence des outils et des techniques les plus performants sur le marché,
· échange des conseils pédagogiques avec ses collègues,
· se ressource à l’extérieur auprès d’experts.

Environnement
L’inspecteur est accrédité d’un laissez-passer qui lui permet d’intervenir dans n’importe quelle entité de son établissement. Cette responsabilité n’exclut pas cependant un sens de la relation hiérarchique avec l’ensemble des départements dans lesquels il intervient.

L’inspecteur général est en lien direct avec la présidence de la banque. Il doit être considéré comme indépendant et souvent même représenté par subsidiarité une autorité de tutelle comme la Commission bancaire ou autre.

La plupart des services d’inspection comportent des équipes organisées avec chacune à leur tête, un chef de mission désigné parmi les plus expérimentés. Le passage d’inspecteur - stagiaire à senior, puis chef de mission est plus ou moins formalisé selon les établissements.
Profil
Le profil de l’inspecteur est assez varié mais en général, il a suivi une formation supérieure (grandes écoles d’ingénieurs ou de commerce).
Il dispose d’un bon niveau en finance et en comptabilité ainsi que dans l’analyse des risques.
Il doit rapidement acquérir, s’il ne la possède pas, une parfaire connaissance des produits et circuits bancaires, de la réglementation et des procédures.
Il doit associer à des qualités de jugement, de négociation, un sens développé du management et de la stratégie ainsi qu’une grande aisance de la communication écrite et orale.


Analyste risques
Missions
Les métiers du risque connaissent un vrai bouleversement avec les accords Bâle II. Ce système très sophistiqué impose notamment aux banques d’être beaucoup plus scrupuleuses dans l’octroi de leurs crédits dans la mesure où elles doivent savoir évaluer précisément la qualité de crédit des entreprises auxquelles elles prêtent de l’argent.
Toutefois, les risques récurrents tels que l’explosion des prix du pétrole, les catastrophes naturelles, les attentats ou encore les différentes “ sautes d’humeur ” des marchés financiers sont autant de sources de risques systémiques contre lesquels il faut se prémunir en permanence.
La gestion du risque dans la banque se divise ainsi en deux grandes familles :
Les risques de crédit (ou risques opérationnels)
Ils sont gérés de façon centralisée dans un département dédié.
L’analyste risques peut couvrir des incidents aussi variés qu’une rupture technique des outils Sicovam de trading, la perte d’archives ou encore les risques de réputation. Mais la plupart du temps, son rôle consiste à estimer et gérer le risque des contreparties avec lesquelles sa banque traite, dans la mesure où elles ne se seraient pas en mesure d’honorer leurs engagements. Cela suppose une analyse des cash-flows futurs, d’identifier les principales sources de risques par défaut, de trouver les moyens de s’en prémunir ou d’atténuer la perte en cas de défaut, par l’obtention, par exemple, de garanties.
A la fin d’une procédure d’identification, l’analyste risques peut accorder une note à l’emprunteur pour traduire sa qualité de crédit et rédiger un rapport recommandant soit de procéder à la transaction, soit de la retirer.

Les risques de marché (ou risques systémiques)
Ils sont couverts localement au sein des salles de marché.
Ils sont appelés systémiques car ils s’étendent d’un pays à l’autre et d’une banque à une autre.
L’analyste risques a pour mission de mesurer l’exposition de la banque à chacun des risques pris séparément, puis collectivement pendant une période définie.
La méthode la plus employée est la VaR “ Value at Risk ”. Il s’agit ensuite de prendre des positions pour se couvrir contre ces risques.
Environnement
L’analyste risques spécialisé dans le risque de crédit peut travailler pour un cabinet de conseil en tant que consultant puis intégrer éventuellement la banque cliente, au sein d’un département de gestion des risques.

L’analyste risques expert en risques systémiques travaillera au sein d’une équipe dans une salle de marché pour conduire, par exemple, des travaux de back-testing ou répondre aux besoins de modélisation et de simulation financières.

Profil
Parce qu’il s’agit souvent de modèles sophistiqués élaborés à l’aide de formules mathématiques, les places sont souvent réservées aux ingénieurs statisticiens type X, ENSAE.
Toutefois, le diplôme n’est pas suffisant et des formations assez longues (9 à 12 mois) sont proposées par les banques, notamment pour pouvoir appliquer les règles de gestion issues des normes prudentielles. 
 
 
Spécialiste de la compliance
Missions
Instaurée à la fin des années 80, la déontologie bancaire s’est progressivement imposée et modifiée pour répondre aux nécessités du monde financier.

Le spécialiste de la compliance est chargé de contrôler qu’un établissement financier opère conformément aux lois, règlements et code de déontologie applicables. Rendue obligatoire depuis 1998, cette fonction prend différentes appellations et recouvre des activités plus ou moins larges.

Les missions du spécialiste de la compliance sont nombreuses et comprennent en particulier :

la lutte contre le blanchiment d’argent
· identifier des transactions suspectes,
· vérifier l’identité des personnes concernées, l’origine des fonds et les raisons du transfert

la formation des employés aux évolutions de la réglementation
· donner les moyens aux employés de suivre la réglementation

la vérification de la conformité aux lois et réglementations en vigueur des opérations initiées par la banqu
· s’assurer que les collaborateurs connaissent les cas dans lesquels ils ont soumis au secret professionnel ainsi que les sanctions relatives à l’utilisation d’informations confidentielles

le conseil juridique
· Interpréter les intentions du régulateur et communiquer l’information aux différents domaines d’activités intéressés
· Etre l’interlocuteur privilégié du régulateur auquel il doit répondre dans le cadre d’enquêtes

la détection de délits d’initiés
Environnement
La fonction de spécialiste de la compliance, relativement récente en France, est vouée à fortement se développer au sein des établissements financiers français qui cherchent à créer des équipes de compliance ou à réorganiser leur département.
Profil
En termes de formation, les banques recherchent les candidats disposant d’un 3e cycle de droit des affaires ou diplômés d’une école de commerce. Une première expérience en audit est également appréciée. Des diplômes internationaux en compliance ont également été créés et sont très certainement voués à se généraliser.
Néanmoins, les établissements financiers sont surtout à la recherche de personnes expérimentées, d’anciens juristes, auditeurs, experts comptables ou consultants en compliance.


Spécialiste du marketing
Missions
Les missions du Spécialiste Marketing s’exercent sur trois domaines récurrents, des études à la réalisation et au suivi des opérations.
Etudier : analyse de la valeur, études clientèle, segmentation, analyse des résultats, projections statistiques, simulations et prévisions
Concevoir : tests marketing, appels d’offres auprès de prestataires extérieurs, plans d’action marketing
Mettre en œuvre : négociation avec les partenaires externes et internes, gestion de projets, information, animation, formation des collaborateurs, production de supports marketing



Environnement
Dans les banques de réseaux, la fonction se retrouve souvent à deux niveaux complémentaires :
Au niveau central (national), le Spécialiste Marketing intervient en appui direct aux responsables de marchés, aux responsables des études économiques et de marchés, des organismes d’études et de conseil.
Au niveau régional, voire local, le Spécialiste Marketing est plutôt centré sur la réalisation concrète des approches commerciales (mailings, campagnes, merchandising …) ainsi que sur l’adaptation des outils aux interlocuteurs et aux profils régionaux. Il est alors en relation avec les centres informatiques, les “ call centers ” et les prestataires directs, en phase avec les équipes de reporting (contrôle de gestion, responsable commercial …) et en contact avec les managers opérationnels.

Profil
Le profil d’un Spécialiste Marketing est assez exigeant. Il est nécessaire de posséder des connaissances statistiques, le sens des chiffres et des volumes financiers, une vraie aisance communicationnelle tant orale, qu’écrite.
Les maîtrises des nouvelles technologies et de l’informatique sont également essentielles ainsi que celles concernant les coûts et la rentabilité.

Le Spécialiste Marketing est souvent diplômé d’une école de commerce mais la tendance du métier implique une forte dominante scientifique, une aisance avec les outils informatiques et statistiques (ENSAE, ISUP, DEA Mathématiques appliquées …).

Un parcours préalable de 2 à 5 ans au sein d’une société de vente à distance, d’une agence marketing ou dans une société de crédit à la consommation est très recherché.


Responsable de la communication
Missions
Dans un environnement en mutation, le rôle de responsable de communication prend sa pleine dimension. Il doit savoir s’adresser et adapter ses messages à toutes les parties prenantes de l’entreprise : clients, actionnaires, fournisseurs, salariés, partenaires sociaux, pouvoirs publics, médias …
Ses missions consistent, entre autres, à expliquer et valoriser la stratégie de l’entreprise, à informer en interne comme à l’externe sur les métiers et les produits, à fédérer l’ensemble des salariés de l’entreprise, à participer au développement de valeurs et de projets communs, à contribuer à la notoriété de l’entreprise et à celle de ses dirigeants.

Le responsable de la communication n’est pas seulement apprécié sur la finalité de sa mission mais aussi sur les vecteurs employés pour les mener à bien. Aussi est-il toujours au fait des évolutions des supports et outils de communication. Que cela concerne l’écrit, la vidéo ou les nouveaux médias (Internet, Intranet, blog, Newsletter, Web TV …).

Environnement
Le Responsable de la communication est hiérarchiquement rattaché au Directeur de la Communication et parfois du Marketing.
Les équipes de communication sont souvent de taille réduite : composée d’une ou de deux personnes dans les petits établissements et de nombreuses banques régionales. Elles dépassent rarement une dizaine de personnes dans les grands établissements.

Le responsable de communication pilote de nombreux prestataires extérieurs (agences de presse et de relations publiques, agences événementielles, agences de communication éditoriale …).

Profil
Aux yeux des clients, il représente “ la banque ”, c’est pourquoi chaque établissement prépare, choisit et forme ses responsables avec le plus grand soin.

Les formations bancaires (BP Banque, ITB) et commerciales (BTS ou Sup de Co) sont parmi les plus appréciées.



Comptable
Missions
La mission principale du comptable d’une banque, comme de toute entreprise, est de produire l’ensemble des états comptables légaux et réglementaires (compte d’exploitation, compte de résultats, bilan, états Bafi …).
Cette mission classique s’est enrichie, ces dernières années, vers des fonctions plus informatives et analytiques. Il s’agit alors d’exploiter au maximum la richesse d’information remontant vers les services comptables d’une banque afin de retrouver et d’expliquer les réalités économiques et financières la caractérisant.
Produire des états, garantir “ une information ” fiable et en assurer sa cohérence, constater et expliquer des écarts et des évolutions sont les missions du comptable qui s’appuie chaque jour davantage sur un système informatique organisé et spécifique.
Environnement
Dans les établissements de taille moyenne ou grande, les services comptables sont assez systématiquement rattachés à la direction administrative et financière. Dans certains établissements de taille plus modeste, ils peuvent être rattachés au secrétariat général.
L’interlocuteur privilégié du comptable est le fiscaliste , tant les implications fiscales sont omniprésentes dès que la notion de “ résultat ” est évoquée.

Profil
La capacité d’analyse et d’interprétation tout comme la capacité à conceptualiser et à informatiser les traitements sont devenues indispensables et ont contribué à l’évolution des compétences.
Le comptable est aujourd’hui plus jeune et mieux formé. Les cadres et les cadres supérieurs sont issus de formation comptable supérieure, soit d’école de commerce.
Le comptable a souvent complété sa formation par une pratique de quelques années en cabinet d’audit.

Responsable RH
Missions
La mission principale du Responsable de Ressources humaines est de faire coïncider les besoins qualitatifs et quantitatifs de l’entreprise en matière de personnel avec les attentes et potentiels des collaborateurs.

Son activité s’organise autour de problématiques d’ajustements permanents s’inscrivant dans une politique de gestion prévisionnelle plus ou moins élaborée,
avec pour enjeu, de faire correspondre les attentes et les potentiels des collaborateurs avec les intérêts économiques de l’entreprise.
Les missions du Responsable des Ressources humaines se sont étendues, ces dernières années, vers des missions nécessitant beaucoup de créativité, de flexibilité pour répondre efficacement aux nouveaux enjeux de l’entreprise :

· Assurer les besoins quantitatifs et qualitatifs de l’entreprise en matière de personnel
· Participer à l’élaboration de la politique de recrutement et d’intégration du personnel
· Anticiper et gérer les départs massifs en retraite
· Mettre en place une gestion prévisionnelle des compétences qui nécessite, au préalable, l’élaboration de descriptions de fonction, la définition d’objectifs, l’identification d’emplois cibles avant de s’intéresser à l’évaluation des compétences du personnel et à la mise en place de plans de mobilité
· Gérer les carrières, promotions, mutations et rémunérations associées
· Conseiller au quotidien les directions opérationnelles dans leur gestion du personnel
· Participer au développement de la communication et de la politique RH du Groupe
· Concevoir des outils, des méthodes pour recruter, évaluer, gérer et suivre les plans et process engagés dans tous les domaines (recrutement, évaluation, gestion des carrières, outils de motivation, de fidélisation …)
· Participer à l’évolution de la politique salariale (enquête, analyse des systèmes de rémunération et d’intéressement) et au plan de formation.


Environnement
Le Responsable des Ressources humaines est hiérarchiquement rattaché au Directeur des Ressources humaines (DRH).

Dans les grandes banques, son rôle est très centralisé voire stratégique, il peut être en étroite relation avec les correspondants locaux chargés de mettre en œuvre la stratégie, les outils et les process définis par la DRH.

Dans les banques de taille moyenne, sa fonction est plus opérationnelle. Il cumule plusieurs fonctions avec notamment une fonction centrale : le recrutement.
Le Responsable des Ressources humaines peut parfois être amené à gérer la communication interne, voire d’une partie de la formation.

En règle générale, il s’ appuie sur les différents professionnels de l’équipe RH, à savoir : les responsables de la formation, de la communication et le responsable juridique.
Profil
Les profils recherchés dans les grandes structures bancaires sont hétéroclites : écoles de commerce, diplôme universitaire en droit et en ressources humaines complété par un DESS en gestion des ressources humaines.
Des compétences dans les domaines juridique et social sont appréciées car, à terme, le gestionnaire doit pouvoir évoluer vers une fonction plus large.
Certaines banques restent attachées à des profils de psychologues du travail car la pratique des tests de personnalité et de savoir être dans l’entreprise reste très développée.
La pratique de l’anglais est de plus en plus requise car une fonction au sein de la holding d’une grande banque implique des contacts fréquents avec les filiales à l’étranger.

Juriste
Missions
La montée des risques, la complexité croissante de l’environnement bancaire et la sophistication des produits et des activités traités ont radicalement transformé la vocation du juriste bancaire.

Les missions peuvent toutefois évoluer en fonction de la structure de l’établissement. La place du contentieux et du fiscal est très variable en fonction de l’établissement.

Néanmoins, le juriste est devenu un homme de “ conseil ”, intervenant en amont de l’ensemble des opérations traitées pour le compte de la banque et celui de sa clientèle.

Il est aussi un spécialiste pointu s’inscrivant dans une approche par ligne de produits ou par zone géographique.

Si le droit bancaire reste bien évidemment son cœur de métier (ouverture et financement des comptes, rédaction des contrats, moyens de paiement, crédits, taux …), le droit des affaires comme le droit international et la fiscalité ont acquis leurs lettres de noblesse.

Il voit ainsi son métier évoluer d’une pratique fonctionnelle vers une pratique opérationnelle, permettant même dans certains cas, une approche créative et conceptuelle.


Environnement
L’organisation hiérarchique varie selon l’établissement, sa taille et les motivations qui ont abouti à la création d’un service ou d’une direction juridique. Le juriste peut être seul ou au sein d’une équipe pouvant atteindre la centaine de personnes. Quelques directions spécialisées comme celles des marchés, bénéficient d’équipes dédiées.

Présent dans tous les domaines, interrogé avant toute prise de décision importante, le juriste est en contact régulier avec tous les intervenants internes, de la direction générale à l’exploitant en agence.

Il est également en contact avec de nombreux intervenants extérieurs : avocats, spécialistes du recouvrement, syndics, autorités de tutelle ou indépendantes, confrères et bien sûr, clients physiques ou moraux.
Profil

Nécessairement diplômé de l’enseignement supérieur (Bac +5/6), DESS ou DEA de droit des affaires ou financier : pour certains une double formation (Sciences Po et droit ou droit et études à l’international) est souhaitable. La pratique de l’anglais est indispensable.

Fiscaliste

Missions
Les missions du fiscaliste sont nombreuses, certaines sont de nature opérationnelle :

· Gestion fiscale de la banque ou du groupe : déclaration de l’IS ; intégration fiscale, taxe professionnelle, TVA ; relations avec l’administration : contrôles fiscaux …

D’autres relèvent plutôt du conseil :

· Conseil en interne :
· Optimisation du résultat fiscal par audit des procédures déclaratives, par restructuration des sociétés du groupe ou par mise en place de structures ad hoc : GIE, sociétés foncières, protocoles d’accord spécifiques …
· création et administration d’OPCVM,
· procédures de recouvrement ou de transformation de créances,
· conception de montages pour des projets importants : nouveau siège social, ouvertures d’agences, gros contentieux …
· élaboration ou adaptation de nouveaux produits destinés aux clientèles de particuliers, de professionnels ou d’entreprises,
· formation.

· Conseil en externe :
· Appui auprès de clients dans des projets complexes ou des restructurations : gestion de patrimoine
· Ingénierie financière : évaluation, cession, transmission de sociétés, LMBO

Environnement
Dans les petites structures, le fiscaliste est souvent seul sous l’autorité du Directeur général, d’un secrétaire général ou d’un directeur administratif et financier.

Dans les grandes banques, il est parfois plus spécialisé, au sein d’un département juridique et fiscal ou auprès d’un service pour lequel il intervient.

Le fiscaliste dispose d’une grande autonomie, avec de nombreux contacts au siège ou dans le réseau : directions, comptables, contrôleur de gestion, chargés d’affaires, directeur de groupe ou d’agences pour des clients importants, organisations professionnelles et administrations, conseils extérieurs et documentalistes juridiques …
Profil
De formation juridique, le fiscaliste doit posséder un haut niveau de connaissances acquises dans un 3e cycle. Il peut cumuler un DESS de juriste d’affaires ou de banque et finance, un diplôme de fiscalité internationale ou un certificat pour l’administration des entreprises (IAE) sans passer pour un éternel étudiant !

Le fiscaliste sait avant tout s’informer, se former continuellement et posséder un sens intuitif du détail (celui qui “ cloche ” ou celui qui rapporte).

Une expérience de l’encadrement et des qualités d’animateur, d’organisateur et de gestionnaire sont essentielles pour prendre des responsabilités de direction dans un service important.


Contrôleur de gestion
Missions
Véritable support du pilotage stratégique de la banque, le contrôleur de gestion est investi d’une double mission :






La mesure de la performance
Il doit donner à tous les échelons de la hiérarchie les moyens d’évaluer leurs performances,
mettre au point des indicateurs de gestion les plus pertinents,
analyser la performance (ex. : couple risque/rentabilité),
être capable de produire des données financières fiables dans des délais très courts et souvent à un rythme mensuel.





La gestion prévisionnelle
Il participe activement à l’analyse stratégique et au chiffrage des plans opérationnels en traduisant les grandes options retenues par la direction générale,
il en assure la surveillance à travers la maîtrise de la planification budgétaire et joue son rôle d’alerte en cas de dérives.

Le contrôleur de gestion est également responsable du processus d’élaboration des budgets et conçoit les instruments de suivi et d’analyse adaptés (tableaux de bord, outils de gestion …).
Environnement
Entre direction générale et opérationnelle, le contrôleur de gestion se situe toujours dans les échelons les plus élevés de la hiérarchie.
La direction du contrôle de gestion dépend soit :

directement de la présidence ou
de la direction générale ou
de la direction financière

Détaché auprès des différentes unités opérationnelles, le contrôleur de gestion est rattaché à la direction du contrôle de gestion.
Garant de la bonne gestion financière, le contrôleur de gestion est en prise directe avec les managers opérationnels qui sont ses principaux interlocuteurs.

Il travaille également en étroite relation avec la comptabilité. De fréquentes réconciliations sont en effet indispensables entre les résultats de gestion par métier et les résultats comptables.

Chargé d'activités non bancaire
Missions
Les missions du chargé d’activités non bancaires sont extrêmement diverses au sein des banques. Elles sont liées au fonctionnement pratique et fonctionnel de l’établissement bancaire dans lequel il travaille.
Il a pour mission d’assurer, entre autres la logistique, la maintenance technique, les tâches afférentes aux services généraux, et la gestion de la sécurité.
Environnement
Le chargé d’activités non bancaires, travaille dans la fonction support et n’a, en général, aucun lien direct avec la clientèle.
Profil
Les candidats au métier de chargé d’activités non bancaires ont un profil essentiellement technique. Les formations et diplômes requis varient en fonction de la spécialisation. La fonction de chargé d’activités non bancaires recouvre les métiers pouvant requérir un niveau bac comme un niveau bac + 3.

Assistant technique Secrétaire
Missions
L’assistant secrétaire intervient quotidiennement auprès des membres de la direction et de collaborateurs exerçant des responsabilités significatives.
Il a aussi pour mission de gérer les dossiers transversaux et participer à des activités propres au poste occupé (secrétaire multilingue, secrétaire de direction, secrétaire rédacteur…).
Environnement
L’assistant technique secrétaire travaille au sein de la fonction support et intervient dans le bon déroulement quotidien de l’unité dans laquelle il est affecté.
Profil
Le niveau requis va de bac à bac + 3 selon sa spécificité (compétences linguistiques notamment). L’assistant technique secrétaire doit posséder des grandes qualités d’organisation et de rigueur.

Métiers de la banque

Spécialiste en gestion de fonds
Missions
A la différence d’un trader, le spécialiste en gestion de fonds ne cherche pas une croissance immédiate à tout prix. Il pense à plus long terme et investit l’argent des fonds de pension, des compagnies d’assurance et autres réserves dans le but de le voir croître ; cela peut prendre des années, voire des décennies.

Dans le passé, le spécialiste en gestion de fonds devait analyser et étudier les produits dans lesquels il souhaitait investir, convaincre de nouveaux clients et rassurer les clients existants sur la croissance de leurs investissements.
A présent, sa mission, ses responsabilités ont changé et le métier devient de plus en plus spécialisé. Il faut désormais décider si l’on veut être gestionnaire de portefeuille ou de la relation clients ou encore analyste.

Le gestionnaire de portefeuille
Il décide des actifs dans lesquels investir. Dans la mesure où les choix sont nombreux, ce gestionnaire se spécialise par régions, industrie ou type d’actif.
Il rencontre d’importants investisseurs afin de discuter des performances d’un fond.

Le gestionnaire de la relation clients
Il convainc de nouveaux clients potentiels et assure le suivi des clients existants.
Il rencontre les clients, vend les produits du fonds, échange avec les consultants en investissement et joue un rôle majeur dans le développement de nouveaux produits.

L’analyste
A l’image du gestionnaire de portefeuille, l’analyste est souvent spécialisé dans un type d’actif ou une industrie. Afin de déterminer dans quelles actions, obligations ou matières premières investir, l’analyste s’aide des rapports financiers des sociétés et rencontre des seniors afin de discuter de la stratégie à employer. Ce n’est qu’après ce travail d’investigation qu’il élabore ses conclusions.


Les postes de gestionnaires et d’analystes diffèrent considérablement selon que l’on se trouve dans un fond actif ou passif.
Les fonds passifs suivent souvent une stratégie d’investissement qui implique d’acheter quelques actifs soigneusement sélectionnés et de les conserver sur une longue période.
En revanche, les fonds actifs achètent et vendent des actifs en fonction des avantages qu’ils offrent et réalisent de nombreuses transactions selon les conditions du marché.


Environnement
Gestionnaire de portefeuille, de la relation client et analyste travaillent en étroite collaboration.
Lors d’une prise de décision en termes d’investissement, le gestionnaire de portefeuille est aidé par les informations de l’analyste ainsi que celles du vendeur et de l’analyste des banques d’investissement.

Faisant suite aux différents scandales de 2002 à Wall Street, nombre de gestionnaires emploient aujourd’hui leurs propres équipes d’analystes afin d’éviter le manque d’objectivité de certaines études réalisées par des sociétés d’analyse peu scrupuleuse.
Toutefois, selon la taille de l’établissement, certains gestionnaires ne disposent pas d’analystes en interne et font appel à des intermédiaires financiers de renom et des sociétés d’analyse financière afin d’accéder à des informations de premier ordre sur les sociétés identifiées de leur métier.

Profil
De nombreux gestionnaires de fonds et en particulier ceux liés aux grandes banques d’investissement, proposent des programmes spécifiques aux jeunes diplômés.

Les profils recherchés possèdent très souvent une double formation : grande école d’ingénieur ou de commerce ainsi qu’un troisième cycle en finance.

Il est utile de parler plusieurs langues et d’avoir des compétences dans différents domaines : financières, juridiques et relationnelles.

Le poste d’analyste au sein d’une société de gestion de fonds est souvent considéré comme un premier pas vers un poste de gestionnaire de portefeuille

Opérateur en banque privée
Missions
Pour être client dans une banque privée, il faut avoir un minimum d’un million de dollars à investir, voire trente dans certains établissements. Inutile de préciser que cette clientèle requiert des services plus sophistiqués et complexes que la majorité des clients privés des banques traditionnels.

L’opérateur en banque privée doit pouvoir aider ses clients à investir et gérer leur argent sur le long terme en nouant avec eux une relation de confiance très étroite et discrète. En effet, nombre d’entre eux sont des personnalités des medias, des PDG du CAC 40 ou des héritiers de familles fortunées.

La mission principale de l’opérateur en banque privée est d’entretenir la fortune de sa clientèle et de gérer la prise de risque de leurs actifs. Toutefois, le métier tend à se complexifier et exige de se spécialiser : investissement, relationnel et back office.

L’opérateur qui travaille sur la partie investissement peut soit investir directement l’argent de ses clients, soit leur donner des conseils précis et détaillés afin de les aider dans leur choix final, tout en les orientant le plus souvent sur les produits que sa banque propose. Néanmoins, compte tenu de la complexité des demandes, l’opérateur est souvent contraint de solliciter des sociétés extérieures pour trouver les solutions appropriées.

L’opérateur chargé de l’aspect relationnel s’occupe de la relation avec le client de la banque et prend en charge également les missions de prospection de nouveaux clients.
Ce poste peut exiger des déplacements fréquents et implique de développer des relations proches avec des personnes souvent intéressantes mais particulièrement exigeantes. Les connaissances techniques doivent être excellentes pour bien comprendre et conseiller ses clients.

Environnement
L’opérateur en banque privée travaille dans un environnement très privilégié et ne s’adresse qu’à une clientèle haut de gamme. Néanmoins, l’exigence des compétences, du savoir-être et du savoir-vivre se situe largement au-dessus de la moyenne et est proportionnelle au statut de ses clients.
Profil
Le profil recherché dépend de la cible des clients visés et sera d’autant plus exigeant que les clients seront fortunés.
Le candidat doit faire la preuve d’un professionnalisme exemplaire. A ses qualités relationnelles doivent s’ajouter des compétences de haut niveau en économie, fiscalité et droit.

Technicien administratif des opérations bancaires
Missions
Le technicien administratif des opérations bancaires gère les opérations qui découlent des ventes de produits bancaires. Un grand nombre ne rencontre pas le public mais travaille pour la satisfaction de celui-ci.
Le technicien des opérations bancaires effectue la saisie, le codage ou le suivi informatique de l’ensemble ou d’une partie des tâches administratives liées aux opérations financières réalisées par la clientèle ou par la banque elle-même (effets, virements, chèques, titres, devises...).
Une partie des techniciens, sont en contact direct avec la clientèle dans le cadre de l’après-vente et des services technico-commerciaux.
Environnement
Le technicien des opérations bancaires travaille au sein d’équipes spécialisées. Il peut être en contact avec tous ceux qui interviennent dans la circulation des données à traiter.
Il peut être amené parfois, à intervenir auprès d’un conseiller ou un client pour résoudre un problème technique. Cet emploi s’exerce la plupart du temps sur micro-ordinateur ou sur ordinateur relié à un système central.
Profil
Des formations du type bac +2 (BTS ou DUT) sont de plus en plus recherchées. Mais une entrée reste possible avec le niveau bac. La qualification requise est alors obtenue par une formation en alternance, ou par la formation continue interne de la banque.
Le technicien des opérations bancaires doit faire preuve d’une grande rigueur et de beaucoup de méthode. Il doit avoir des aptitudes relationnelles ainsi qu’un esprit d’initiative.
Responsable d'unités ou expert traitant des opérations bancaires
Missions
Le responsable d’unités ou expert traitant des opérations bancaires gère une équipe, communique les informations réglementaires et fiscales à toute son équipe. Il doit suivre et transmettre les évolutions des produits et opérations bancaires. Il a également vocation à contrôler les conformités et de satisfaire aux exigences de qualité de service et de délais de traitement.
Environnement
Le responsable d’unités ou expert traitant des opérations travaille en relation avec les opérationnels du front office qui sont directement en lien avec les clients. Il assure le suivi et la conformité des actions et opérations bancaires menées dans les banques.
Profil
Les formations universitaires de type bac + 4 minimum sont privilégiées, de même que les écoles de commerce avec spécialisation finance ou marché.
Un grand nombre de responsable d’unités proviennent toutefois de la promotion interne à la banque. Le responsable ou l’expert doivent avoir une bonne connaissance des produits financiers. Ils doivent être organisés et rigoureux et doivent savoir travailler dans l’urgence.
Chef de projet informatique
Missions
Le chef de projet informatique doit concevoir et réaliser le système informatique, en général, dans le cadre du plan directeur organisation et informatique de la banque. Il doit gérer son ou ses projet(s) en respectant les budgets et les plannings, établir les choix et contraintes techniques et sélectionner des prestataires extérieurs.

Il anime son équipe composée de programmeurs et experts techniques et veille à l’application des normes et des procédures en vigueur.
Il coordonne et pilote les projets avec son équipe et ses prestataires extérieurs et participe en amont, aux études sur les nouveaux produits et services du marché. Il peut également prendre part aux différentes instances décisionnelles ou comités de pilotage.

En relation constante avec des fournisseurs de matériels et de logiciels, il participe à des salons ou rencontres professionnels et se doit d’être au courant des dernières évolutions technologiques.
Environnement
Le responsable de projet informatique se retrouve à tous les niveaux de la hiérarchie des cadres selon la taille et le niveau stratégique des projets qu’il a à gérer.

En agence, il peut être seul ou avec une équipe d’une ou deux personnes. Dans les grandes organisations structurées, le chef de projet peut avoir la responsabilité de 50 à 70 personnes dont la plupart sont des informaticiens et ingénieurs détachés en régie et missionnés en fonction de l’ampleur du projet.

De plus en plus fréquemment, au sein de la direction informatique, chaque cadre, depuis le chef de secteur jusqu’au directeur de division est considéré comme chef de projet.

Profil
La plupart des chefs de projet informatique de la banque sont des ingénieurs de tous niveaux de formation, depuis les BTS jusqu’aux grandes écoles d’ingénieurs, en passant par les formations universitaires, dont les Miages.

Il existe aussi des chefs de projet issus des écoles de commerce ou de gestion (Sup de CO Tours, Reims, Le Havre) ou des 3e cycles spécialisés en management des systèmes d’information. 
Organisateur
Missions
L’organisateur a trois types de mission :

Assurer la maîtrise d’ouvrage des projets qui lui sont confiés en animant le plus souvent, un comité de projet rassemblant divers professionnels utilisateurs et des informaticiens développeurs internes ou externes à l’entreprise.
Procéder à des études d’impact et à des validations techniques liées aux projets qui sont mis en œuvre dans différents services. Lors de missions spéciales, il s’appuie sur des correspondants ou des interlocuteurs qui lui permettent de saisir le bon fonctionnement et les défaillances de tel ou tel système.
Effectuer une veille sur l’adaptation et la modernisation des outils et méthodes concernant son secteur d’activité ou le type de production dont il est chargé.

Environnement
L’organisation hiérarchique et le contexte peuvent varier d’un établissement à l’autre. Certaines banques conçoivent l’organisation tel un cabinet de conseil interne où les équipes se constituent en mode projet pour s’adapter au mieux aux besoins et aux contraintes de chaque projet.
D’autres préfèrent un organisateur ou une petite équipe d’organisation dans chaque grand service en tant qu’équipe dédiée, ce qui apporte plus de souplesse et de réactivité.
D’autres, enfin, constituent une véritable direction de l’organisation hiérarchisée avec des chefs de projet, des chefs de division et des responsables de pôle ou de domaine.

Par définition, l’organisateur bancaire est un intermédiaire entre les représentants des métiers de la banque et les responsables informatiques. IL travaille par conséquent en relation directe avec de nombreux interlocuteurs : chefs de projet, développeurs ou fournisseurs de logiciel et progiciels, responsables de lignes de traitement informatique, service de contrôle ou d’audit, autorités de tutelle et très souvent, des prestataires extérieurs.
Profil
Les doubles formations sont très appréciées : grandes écoles de gestion et de commerce pour la connaissance économique et financière, diplômes d’ingénieur pour la connaissance de l’informatique et les méthodologies de projet.
Un stage ou une expérience dans un grand groupe international ou dans un cabinet d’audit est également un atout qui permet de se familiariser avec les grandes structures et leur nécessaire évolution.

Les capacités souhaitées sont diverses selon les secteurs sur lesquels le cadre sera placé. Toutefois, les qualités relationnelles sont incontournables. Il est également nécessaire de posséder un sens aigu de l’observation, de l’organisation et de la méthode. La patience et la pédagogie sont aussi essentielles pour faire passer ses idées à un groupe souvent diversement motivé. 
Informaticien
Missions
L’informaticien de banque peut avoir différents rôles. Dans le réseau commercial, il s’assure de la remontée des flux (virements…), de la sécurité des transactions en ligne sur les sites internet, de la signature électronique…
Dans l’environnement des marchés, sa mission est d’automatiser les opérations et de trouver des solutions informatiques adaptées aux différents produits financiers, en assurant bien sûr une performance maximale et une disponibilité totale des ordinateurs. Le moindre arrêt ou ralentissement peut avoir de fortes conséquences.

L’informaticien contribue à faire évoluer en permanence les systèmes informatiques de la banque en fonction de ses objectifs stratégiques, ainsi que des évolutions technologiques et réglementaires.
Quelle que soit sa mission, il fait preuve de vigilance quant à la gestion des risques liés à l’utilisation de l’informatique.

Environnement
L’informaticien, selon sa spécialisation dans la banque, peut être affecté au service en charge de la banque en ligne, à la sécurité informatique dans la salle de marchés ou encore sur un grand projet stratégique de la banque, etc. Il peut intervenir à tous les niveaux, quelquefois dans l’urgence. Selon sa spécialisation et la banque,
Il est en contact permanent avec l’ensemble des services de la banque, qu’il fasse partie d’une équipe interne ou comme prestataire extérieur.
Profil
Les banques embauchent pour les deux tiers des titulaires de niveau bac+4/5 ou des ingénieurs. Une formation complémentaire en finance est de plus en plus recherchée, certaines banques proposant d’ailleurs des formations en informatique pour les personnes maîtrisant les mécanismes financiers. Enfin, il arrive que les banques recrutent une partie de leurs équipes dans les effectifs des SSII.

Métiers de la banque

chargé de clientèle entreprises
Missions
Le Chargé de clientèle “ entreprises ” est responsable du développement des relations entre la banque qu’il représente et les entreprises (celles qui réalisent généralement un chiffre d’affaires supérieur à 1, 5 millions d’euros).
Dans ce contexte, son rôle est tout particulier et varie suivant les établissements et leur capacité d’intervention (importance du réseau international, technicité sur les marchés, compétence en financements spécialisés).


Ces principales missions sont :

Posséder une excellente connaissance de ses clients

Analyser leurs besoins et guetter les opportunités

Gérer le quotidien

Proposer l’ensemble des produits et services adaptés

En termes de risques ou de rentabilité, fournir des outils de suivi fiables à la Direction générale

Coordonner les actions de chacun

Mettre le client en contact avec les départements spécialisés du siège, les succursales à l’étranger



Environnement
Le Chargé de clientèle “ entreprises ” est en relation permanente avec les directions financières des entreprises : trésorier franc, devises … et avec ses confrères banquiers dans le cadre de syndications ou de pools bancaires.

En interne, il est en relation avec toutes les directions opérationnelles (international, marchés, financements spécialisés …) et également avec de nombreuses directions fonctionnelles (risques pour les dossiers de crédit, juridique pour les montages …).

Il se retrouve souvent au sein d’une direction des Entreprises, organisée en pôles d’activité économique : pétrole-chimie, BTP, agro-alimentaire, médias …) et en pôles géographiques : entreprises britanniques, allemandes, japonaises ...


Profil
On identifie deux profils de Chargés de clientèle “ entreprises ” qui correspondent chacun à un niveau d’interlocuteurs dans les directions financières :

Le chargé de la relation au quotidien : c’est un jeune issu des meilleures écoles de commerce ou d’ingénieurs, il peut débuter à la direction des Entreprises avant de se diriger vers un métier de spécialiste. Il est par exemple l’interlocuteur du trésorier de l’entreprise.

Le chargé de banque d’affaires : c'est un cadre supérieur, d’environ 40 ans. Il sait coordonner efficacement les actions des spécialistes et est l’interlocuteur privilégié des directeurs financiers


opérateur de marché
Missions
Au sein de la banque d’investissement, l’opérateur de marché qu’il soit spécialisé en trading ou en vente est au cœur de millions de transactions ayant lieu quotidiennement sur les marchés financiers.
Ces spécialistes de l’achat et de la vente travaillent essentiellement sur le marché secondaire.
L’éventail de métiers est aussi large que la gamme de produits financiers. A titre d’exemple, un opérateur de marché spécialisé dans la vente peut ainsi exercer son expertise soit en actions, soit en taux de change.
La mission comporte également une composante technique très forte puis qu’il est nécessaire de maîtriser les produits, les spécificités des bourses locales, des instances et des logiques de marché mais également des chambres de compensation.

Le trading
L’opérateur de marché spécialisé en trading ou trader est au cœur du triumvirat des ventes, de la négociation et de la recherche. C’est lui qui achète et vend des produits sur le marché financier.
Il doit suivre avec une grande acuité les cours des actions, obligations, matières premières et autres produits financiers ainsi que l’actualité ; n’importe quel rebondissement peut avoir un effet immédiat, provoquant une vague d’achats ou de ventes.

Le trader pour clients gère les positions des clients de la banque et tente de réaliser une marge commerciale lors des transactions. Une fois que le client a accepté les termes de la transaction établis par le vendeur, le trader est tenu de traiter la négociation à ces conditions.
Si le trader peut acheter les titres en question à un prix inférieur à celui fixé au client, la banque réalise des bénéfices. L’inverse contraindrait la banque à vendre à perte.

Le métier de trader pour comptes propres consiste à prendre des positions en fonction d’un montant de capital qui lui est alloué.


La vente
La mission de l’opérateur de marché spécialisé en vente ou vendeur consiste à informer ses clients de l’état du marché, de son évolution et des transactions possibles.
Il doit proposer des solutions adaptées à la situation de ses clients, en fonction des risques du marché.


Environnement
Trader et vendeur travaillent en étroite collaboration. Ce dernier explique au trader les intentions d’achat et de vente des clients. Le trader indique, lui au vendeur quelles opérations sont possibles en évaluant les prix et la faisabilité d’une transaction en termes de risque afin d’arriver tous deux, à un compromis convenable.

Si le trader consacre la plupart de ses journées rivés à son ordinateur, le vendeur lui passe son temps au téléphone, souvent à informer ses clients.

Le trader comme le vendeur sont également en relation avec les équipes de recherche dont ils utilisent les publications pour éventuellement élaborer de nouvelles stratégies ou commander des études spécifiques pour leurs clients.

Enfin, ils traitent aussi avec les équipes de structuration qui les aident à élaborer l’opération qu’ils veulent mettre en place.
Profil
Le profil recherché se trouve parmi les personnes diplômées de grandes écoles d’ingénieurs ou de commerce
 
Opérateur sur les marchés d’actions et d’obligations
Missions
Au cœur de l’activité des banques d’investissement, les départements ECM (Equity capital market) et DCM (Debt capital market) produisent entre autres, les actions et les obligations qui permettent à de nombreuses organisations de lever des fonds. Au sein de ces deux départements, l’opérateur a pour fonction d’originer des opérations financières.
Sa mission consiste à aller chercher les mandats et lancer les opérations. Il doit, à ce titre, savoir conseiller les entreprises (publiques, privées, multinationales, midcaps) en émission de valeurs mobilières.
A la partie technique de la fonction s’ajoute une partie commerciale non négligeable. En effet, l’opérateur doit connaître avec précision les produits qu’il propose à ses clients, d’autant que la tendance privilégie de plus en plus l’élaboration de solutions personnalisées et adaptées aux besoins spécifiques du client.
Environnement
L’opérateur peut travailler au sein du département corporate finance, avec les banquiers conseils (ECM) ou en salle des marchés (DCM).
Il peut être mené à collaborer avec les équipes des dérivés qui l’aident à optimiser les financements des emprunteurs et avec les économistes de marchés qui l’aident à interpréter les mouvements de marchés et à anticiper leurs évolutions.
Il doit passer parfois plus de temps auprès de ses clients qu’à son bureau et par conséquent, ne pas craindre les déplacements fréquents.

Profil
C’est une fonction réservée aux techniciens de la finance. Les anciens traders, les ingénieurs des grandes écoles, les doctorats et DESS Finance sont très appréciés ainsi que les formations HEC, ESSEC …
Le contexte est fortement concurrentiel et les profils recherchés sont plutôt seniors du fait notamment, de certains mandats qui peuvent placer l’opérateur face à des professionnels très expérimentés, sur des opérations qui concernent plusieurs milliards d’euros.
 
Spécialiste en fusions acquisitions
Missions
Les deux principales missions du spécialiste en fusions acquisitions sont :

L’origination
· Originer des transactions de fusions et acquisitions : la banque n’est originellement pas liée à l’entreprise cliente mais lui fournit des conseils
sur les opérations qu’elle serait susceptible d’entreprendre.
Le spécialiste en fusions acquisitions doit en amont proposer à ses clients
des idées pertinentes en termes de stratégie afin de renforcer leur position
au sein de leur secteur.
Toutes les banques sont en compétition pour décrocher les mandats de conseils et in fine, ce qui fait la différence entre spécialiste en fusions acquisitions, c’est le carnet d’adresses.

· assister les autres métiers de la banque pour générer d’autres transactions.

L’exécution
· L’exécution est la partie technique du métier : elle consiste à analyser la société cible en détail pour estimer le juste prix, à définir la structure optimale de la transaction (y compris le financement d’acquisition) et à approcher la cible ou les acquéreurs potentiels.

· L’une des grandes étapes consiste à valoriser une entreprise cible ou à modéliser une opération à l’aide de modèles financiers.
Si la banque dispose de ses propres modèles, il convient de les adapter au cas par cas pour tenir compte des spécificités de taille ou de secteur.

· Dans la majorité des banques, le spécialiste en fusions acquisitions travaille sur des secteurs spécifiques (automobiles, institutions financières, industrie, télécommunications …)

En début de carrière, le spécialiste en fusions acquisitions partage son temps à 50/50 entre l’origination et l’exécution, cette dernière étant prioritaire lorsque la banque est mandatée.

Il peut également participer à la partie marketing des opérations en préparant les présentations destinées aux prospects.

Environnement
En France, lorsqu’on souhaite se lancer dans les fusions acquisitions, la question du lieu de travail se pose rapidement. Londres est très en vogue depuis ces dernières années, surtout auprès des “ juniors ” tandis qu’à Paris, on travaille uniquement avec des sociétés françaises et c’est le territoire naturel pour faire de l’origination.

Les banques anglo-saxonnes offrent une exposition internationale enrichissante : les voisins de bureau sont italiens, russes, allemands, arabes, américains … L’environnement y est très concurrentiel et il faut par conséquent se battre contre les meilleures banques pour décrocher le moindre mandat, c’est d’une certaine façon très formateur.
Profil
Il n’y a pas à proprement parlé de parcours spécifique pour se spécialiser dans les fusions acquisitions. Néanmoins, une école de commerce ou d’ingénieur, complétée par un MBA et éventuellement, une expérience dans une banque anglo-saxonne de premier rang, sont des atouts indéniables.

Opérateur en Private equity
Missions
Aucune traduction française ne peut mieux désigner le Private equity, cette industrie de l’investissement, véritable alternative à la Bourse qui recouvre toutes les formes d’investissement en fonds propres dans les entreprises, à n’importe quel stade de son développement.
Les opérations de LBO (Leverage Buy-out) sont les plus convoitées. La récente multiplication d’opérations très lucratives de ce type a rapidement imposé le private equity comme branche à part entière du corporate finance.

L’opérateur en private equity a la charge de scruter les comptes des sociétés ciblées par le directeur d’investissement. Si le résultat de ses analyses se révèle encourageant et que le deal se concrétise, il peut intervenir lors de la phase d’exécution.
Environnement
L’opérateur en private equity peut dépendre d’un directeur d’investissement dont le rôle est de générer les transactions et d’assurer la négociation des contrats.

Profil
En dépit de l’explosion récente de l’activité, le secteur est peu généreux en embauche et l’excellence est de mise.

Une formation poussée en finance est indispensable mais généralement peu suffisante. Il n’est pas rare de trouver des polytechniciens au sein des plus grands fonds d’investissement.
Toutefois, il est conseillé d’avoir fait ses preuves pendant au moins deux ans au sein d’une banque d’investissement ou posséder une expérience en tant que consultant en stratégie ou en audit.
Une bonne connaissance de la gestion d’une entreprise au quotidien peut être également très appréciée.
La maîtrise de l’anglais est évidemment essentielle.

Spécialiste en investissements alternatifs
Missions
La gestion alternative est une gestion décorrelée des marchés financiers. Elle dépend uniquement de la stratégie employée, visant à offrir aux porteurs une performance régulière et absolue.
Le “ hedge funds ”, structure utilisée par la gestion alternative, est à la pointe de la gestion de fonds innovants, cherchant à obtenir des profits élevés en investissant sur des produits autres que les actions et les obligations.

Les missions en investissements alternatifs peuvent être répartis en quatre catégories :

Analyse : férus de mathématiques, les analystes élaborent des modèles informatiques permettant de déterminer la stratégie d’investissement d’un “ hedge fund ”.

Vente & marketing : établir la liaison avec les investisseurs tout en valorisant les atouts du fonds. Compte tenu de l’arrivée de nouveaux concurrents, cette fonction est vouée à se développer.

Trading : mettre en œuvre la stratégie d’investissement en achetant et en vendant les produits financiers en fonction des recommandations fournies par les analystes.

Gestion de risque et back office : réaliser une transaction, calculer les risques auxquels un “ hedge fund ” s’expose et s’assurer que les transactions suivent leurs cours normalement. Dans de nombreux fonds, cette activité est sous traitée aux divisions de “ prime brokerage ” des banques d’investissement.




Environnement
Les équipes sont généralement réduites au sein de petites organisations.

Le spécialiste en investissements alternatifs travaille en étroite collaboration avec le gérant alternatif qui saura lui donner une bonne appréciation des risques.

Profil
Les formations poussées en mathématiques financières sont très appréciées ainsi que celles dédiées à la gestion alternative, de plus en plus courantes dans les écoles de commerce.

Les premières expériences professionnelles sont également très importantes.
Il est conseillé de commencer sa carrière dans une salle des marchés, soit sur le montage de produits complexes, soit sur leurs ventes. Selon le type de fonds dans lequel on souhaite travailler, une expérience en fusions-acquisitions, en tant que macro-économiste ou en “ equities ” en banque d’affaires, peut s’avérer très utile.

Mauvaise nouvelle pour les jeunes diplômés, il vous sera difficile d’obtenir un poste au sein d’un “ hedge fund ” à la sortie de vos études. Les “ hedge funds ” sont souvent de petites organisations qui préfèrent débaucher leur personnel en banque d’investissement.